mardi 4 juin 2013

4.1 - Le micro-blogging

Le micro-blogging, c'est une autre manière de dire... Twitter! Mais c'est aussi Tumblr, que Yahoo! a racheté très cher il y a quelques semaines. Bref, le micro-blogging, c'est follement à la mode.

Mais à quoi ça sert, et comment ça marche? Est-ce que cela pourrait être utile pour quelqu'un qui voudrait comprendre ce qu'est un MOOC, ou qui suivrait un MOOC?
La réponse est OUI! Twitter, comme tous les réseaux sociaux que l'on pourra citer, est outil fort utile pour communiquer, informer et s'informer.
Une manière simple de faire une veille sur les MOOCS, par exemple, consiste à afficher sur twitter tous les messages contenant le #MOOC... Car l'un des principaux intérêts de Twitter réside dans le possibilité qu'il offre d'indiquer la thématique du message posté, ou, à l'inverse, de faire des recherches par thématique, grâce à ce fameux # (dire "hashtag" ou "mot-dièse") suivi du mot-clé concerné.
Cependant, attention, il ne suffit pas de publier un message avec un "hashtag" pour n'importe qui, à l'autre bout du monde, puisse le lire en entrant le même mot-clé. Il semble que les choses soient un peu plus compliquées que cela, puisque dans notre petit groupe d'apprenants à suivre le cours "Outils du web 2.0", certains seulement ont vu leurs messages émerger en faisant une recherche par le mot-clé associé à l'ensemble des messages. Peut-être Twitter ne prend-il en compte que les messages postés par des personne ayant déjà une certaine ancienneté, un certain nombre de messages postés, un certain nombre d'abonnés.
Cela n'enlève rien à l'intérêt de l'utilisation de Twitter comme outil de veille. Et pour communiquer de façon ciblée avec certaines personnes, on peut bien sûr s'abonner à leur compte et recevoir leurs messages dès qu'ils sont postés!

Il me semble aussi que l'intérêt de Twitter réside dans sa simplicité. Le fait qu'il propose un nombre limité de caractères amène à l'utiliser comme un relais vers d'autres ressources. Dans la mesure où nous passons notre temps à découvrir des choses formidables sur le web, quoi de mieux qu'un outil qui nous permet de mettre en valeur les choses que nous jugeons intéressantes? Et si il y a trop peu de caractères pour expliquer pourquoi c'est intéressant, qu'à cela ne tienne: on peut associer Twitter à un compte ScoopIt...
Les outils de Google + présentent à mes yeux un intérêt similaire de mise en valeur et commentaire de ressources, et pourraient faire l'objet de mes prochaines recherches personnelles sur les outils du web2.0!

dimanche 28 avril 2013

6 - Les cartes heuristiques

De nombreux outils permettent aujourd'hui de faire des cartes heuristiques, c'est à dire des schémas, des diagrammes permettant d'expliquer un ensemble complexe de façon visuellement claire, à grand renfort de flèches et de bulles. Certains peuvent être téléchargés pour être utilisés sur son ordinateur (comme la version gratuite de Xmind), d'autres permettent d'éditer une carte en ligne en la stockant dans les nuages, pardon, dans le cloud, ce qui permet d'y accéder depuis n'importe quel poste de travail connecté à internet, et d'inviter des collaborateurs à l'éditer eux aussi (comme par exemple MindMeister).

J'ai trouvé sur http://www.scoop.it/t/master-aigeme-web-2-0-et-usages-dynamiques une carte sur la pédagogie du 21eme siècle qui avait besoin d'une traduction, et aussi, de mon point de vue, d'un petit rafraîchissement. J'ai pour ce faire utilisé Cacoo, un service en ligne qui permet de créer des schémas de façon collaborative. Le plus de cacoo par rapport à des logiciels plus spécifiquement "carte heuristique", c'est qu'il donne à ses utilisateurs plus de liberté et permet de faire rapidement un design sympa. Le moins, c'est qu'il offre moins d'interaction aux personnes qui visionnent ma carte: pas possible d'y insérer un lien activable, par possible de replier ou de déplier des branches. Dans la mesure où je voulais surtout traduire un document qui ne contenait pas de liens hypertexte, ce n'était pas très gênant.

Voici un aperçu de ma carte. Vous pouvez cliquer ici pour la consulter plus en détails.


 Le sujet de ma carte, vous le devinez, est en lien avec les MOOCs: la pédagogie du 21eme siècle, c'est une pédagogie ouverte, et cela nous ramène à notre sujet...

samedi 13 avril 2013

3.2 Outils de partage - Sites de curation

"- C'est quoi la curation? C'est un truc de médecin?"
Pas depuis un bon demi-siècle. Le terme "curation" est un terme issu d'un vocabulaire un peu spécialisé, qui désigne dans le domaine des conservateurs de musée le fait de mettre en avant certaines ressources, et qui renvoie à l'idée d'un tri intelligent.
Sur le web, les outils de curation sont tous ceux qui permettent aux internautes de proposer un tri des ressources. Le plus intéressant est Scoopit, mais on peut sans doute ranger dans cette catégorie d'outils de curation les "collecteurs" ou "agrégateurs" de ressources que sont Pearltree, Diigo, Delicious ou Netvibes.
Poursuivant mon dada, j'ai rassemblé dans mon Scoopit des ressources qui parlent des MOOCs!
Voici ci-dessous un petit aperçu des ressources rassemblées, le mieux restant d'aller les voir sur le site: http://www.scoop.it/t/ressources-pedagogiques-numeriques-mm


Pourquoi Scoopit est-il particulièrement intéressant par rapport à ses petits camarade
mentionnés ci-dessus? Parce qu'il prend en compte et organise l'analyse des ressources et le débat sur leur contenu et leur pertinence, via des outils de commentaires:
  1. Pour tout article/ressource mis en ligne, Scoopit propose de donner son point de vue sur la ressource en question.
  2. Un fois l'article publié, les visiteurs peuvent commenter le commentaire associé à l'article/ressource (ou proposer leur propre analyse).
  3. Il n'est pas exclu que d'autres personnes commentent le commentaire du commentaire...
Et ainsi de suite, jusqu'à épuisement du sujet.

Par ailleurs, l'interface est sobre, claire et agréable.

Un bémol, peut-être: quand on veut faire une analyse fouillée d'une ressource, cela devient ergonomiquement compliqué. J'ai réalisé une analyse un peu poussée de deux ressources pédagogiques portant sur les MOOCs, et ils finissent par prendre toute la page... C'est un outil qui est fait pour le partage de ressources, pas pour la création de ressources. Au delà d'un certain nombre de lignes, on atteint une limite ergonomique! (Tiens, tiens, un outil du web dont les limites en termes de forme impliquent un certain type de fond... Cela me rappelle un petit oiseau bleu gazouilleur! Ce qui tombe bien, un de nos prochains articles parlera de lui.)

mercredi 13 mars 2013

3.1 Outils de partage - Les wickis

Les wickis sont des outils très intéressants qui permettent de créer à plusieurs mains des documents sur le net. L'exemple le plus fameux de wicki est l'encyclopédie Wickipédia, qui se développe grâce à la participation d'un très grand nombre d'internautes qui soumettent des propositions, débattent, ajoutent, actualisent chaque page.
Dans le cadre de cours à distance, les wickis peuvent permettre à un groupe de rédiger ensemble une synthèse sur un sujet donné. Mais les wickis peuvent également être utilisés dans le cadre d'une entreprise ou d'une université. De manière générale, il est préférable d'adosser la participation au wicki à des débats et des espaces de discussions. Dans un groupe trop nombreux, certaines personnes ne se sentiront pas investies et ne participeront pas, et s'il n'y a pas d'espace de débat et de discussion par ailleurs, on peut rapidement en venir à des textes incohérents. Je pense que pour fonctionner correctement, un wicki doit être utilisé par un nombre restreint d'utilisateurs, et si possible que ces utilisateurs soient en contact par ailleurs pour discuter du contenu de leur production commune, et éventuellement se fixer des règles de fonctionnement.

J'ai eu l'occasion d'expérimenter trois wickis ouverts (n'importe qui peut ouvrir un projet et commencer à construire un texte en appelant toute personne intéressée par son projet à l'accompagner): Framapad, Wickia et Wickieducator.

J'invite toute personne intéressée par le sujet à participer ne serait-ce qu'une fois à un wicki pour pouvoir se faire une idée des difficultés que cet outil pose du point de vue de la posture à adopter par les différentes personnes participantes: quelle valeur a ce que l'on écrit si n'importe qui peut décider de l'effacer? A t-on le droit de décider de changer un passage écrit par une autre personne? Et autres dilemmes...

Voici quelques exemples de wickis sur le thème des MOOCs glanés sur internet :
- http://fr.wikibooks.org/wiki/Guide_du_MOOC ("vrai" wicki avec participants multiples, ce wicki semble d'ailleurs avoir en grande partie servi de base à l'écriture de l'article de Wickipédia)
- http://moocguide.wikispaces.com/ (l'équivalent anglo-saxon, plus complet)


Remarquons pour conclure que l'idée de "wickiroman" a donné naissance à des centaines de projets qui ont pour la plupart avorté, le concept de wicki rendant très difficile d'avoir une cohérence au niveau de l'écriture et de la conception globale de l'oeuvre.

mardi 5 mars 2013

2 - Les blogues

Un blog pour apprendre et pour co-apprendre 


Ce blog est le résultat d'un travail effectué autour de la mise en valeur des outils du web 2.0 pour l'enseignement à distance, dans le cadre d'un cours de M2.
J'ai choisi comme objet d'enseignement le phénomène des MOOCs. Je m'adresse à toute personne n'ayant jamais entendu parler de ces Massive Open Online Courses et curieuse d'en savoir un peu plus (je crois que beaucoup d'acteurs du monde de l'éducation ignorent encore l'existence de ces dispositifs qui me paraissent présenter un grand intérêt). En utilisant des outils du web 2.0, je parlerai de la genèse des MOOCs, de leurs modes de fonctionnement, de leur progressif déploiement sur le web francophone...

Le titre de ce blog est plutôt ludique: je me suis permis de jouer sur le mot "MOOC", qui sonne un peu bizarre en français. Les débats sont d'ailleurs vifs pour savoir s'il faut prononcer "moo" à l'anglaise (comme "une mouche") ou à la française (comme "moche").
C'est aussi l'occasion de faire un clin d’œil  à tous ceux qui s'interrogent sur ces nouveaux dispositifs (qui n'ont pas que des avantages, mais nous y reviendront) et me regardent parfois d'un air dubitatif!

J'ai choisi de présenter mes billets dans l'ordre chronologique (en haut de la colonne de gauche). Je propose également une présentation du blog et de son contexte de création dans une page qui est accessible sous le titre, afin de permettre à une personne qui "débarque" sur le blog de comprendre rapidement son fonctionnement.

Comme mes collègues de master ont créé des blogs encore plus passionnants que le mien, sur des sujets encore plus intéressants, j'offre à mes visiteurs la possibilité d'enjamber le bord de mon blog et de plonger vers leur pages à travers la blogosphère, via un "blogroll" situé dans la colonne de gauche. Car l'intérêt d'un blog, c'est bien sûr la possibilité offerte à tout un chacun de circuler de page en page, de commenter et d'enrichir le travail d'autrui.

A propos... n'hésitez pas à me laisser un commentaire!

Je proposerai sans doute, plus tard dans l'année, un aperçu des tweets que je produirai en rapport avec ce sujet. Bonne lecture!

lundi 4 mars 2013

1 - Les outils de présentation


Internet regorge d'outils pour présenter des idées, des images, des créations...
En voici deux: Animoto et Zoho Show. Ce sont ce que l'on appelle des "outils de présentation". J'en profite au passage pour me présenter!

 

Animoto

Animoto permet de créer rapidement des présentations élégantes. Son utilisation est malheureusement limitée dans sa version gratuite à un résultat d'une durée de 30 secondes, ce qui est extrèmement court!
On peut aussi regretter, pour la version gratuite, le peu de souplesse offert par l'outil: impossible de décider combien de temps sera passé sur une image ou une autre. Impossible également de faire se superposer texte et images.
Le plus: Animoto est associé à une banque contenant des morceaux de musique de tous les styles.
Bilan: sympa pour présenter vos vacances. Pas très pratique pour des projets professionnels. Sauf à avoir la version payante, peut-être...


Make your own slideshow with music at Animoto.


Zoho Show

Zoho show est l'une des applications en ligne de l'ensemble d'outils collaboratifs "Zoho Docs". Moins connu que Google Docs, il permet de faire à peu près les mêmes choses: créer des documents enregistrés sur un serveur distant et que d'autres personnes peuvent modifier. On peut créer un document texte, un tableur, une présentation... Pour avoir une comparaison entre les deux "suites" et les fonctionnalités qu'elles offrent, lire cet article: http://www.smallnetbuilder.com/cloud/cloud-services-apps/510-google-docs-vs-zoho
Zoho show est un outil très complet de présentation. On peut y animer certains éléments, maîtriser le temps d'ouverture de chaque page, et la palette de styles et de figures accessibles est très large.
Bilan: un outil très pratique que j'aurai sûrement l'occasion d'utiliser.




J'ajoute ici un outil utile pour partager des présentations: Slideshow.

Ci-dessous un partage sur Slideshow de la présentation faite avec ZohoShow. Je remarque au passage que l'on s'expose à des décalages de textes et d'images autant lors du téléchargement de Zoho Docs vers son ordi que lors de l'upload vers Slideshow... Je pense que l'utilisation d'une police universelle (type Arial) et d'un format classique (plus proche de 4/3 que du "grand écran") permettrait de réduire ces "dérapages" qu'il est un peu pénible de contrôler à posteriori.